Mes peintures avec les échanges entre membre d'un forum d'aquarelle.
14 Septembre 2019
Trois écrivains, nés après 1864, croquis de 9 cm de haut, sur papier Canson, grain fin, 24 x 32 cm, 300 g/m², crayon HB, aquarelle et brou de noix.
- Un écrivain :
Krin a trouvé 
, devancée de 30 min par Azadi , qui n'arrête pas, même en vacances ! Attention, elle va faire des jaloux ! Et Jas a suivi !
Bravo à tous les trois !
Il a avoir reçu le prix Nobel de littérature.
Azadi : Bravo à toi aussi de nous divertir intelligemment !
Merci, Azadi ! 
Tu devais déjà connaître son visage, comme Krin et Jas. Mais pour les suivants, un coup de pouce semble nécessaire.
Son enfance lui inspirera un livre très apprécié des jeunes, encore actuellement.
En 1896, il quittera son pays pour s'installer définitivement en Angleterre.
Denise88 : J'y suis !
Et tu y restes avec nous, bravo Denise !
Aujourd'hui, dernier jour de recherche !
Pendant la guerre de 1914, son fils sera tué, à l'âge de 18 ans.
Krin : Sur le croquis d'Annie, il manque sa fossette au menton.
Tu as raison, Krin, très légère sur le croquis, elle a disparu à l'image.
Une dernière piste : Né en Inde, il fut envoyé en Angleterre, à l'âge de six ans, pour y recevoir une éducation.
Bravo Helga !
Tu trouves mes devinettes de plus en plus difficiles ? J'ai pris ceux qui se présentaient, que je connaissais au moins de nom, et je les ai classés par dates de naissance. C'est donc un hasard !
J'espère que les suivants te conviendront mieux ! 
Helga : Plus c'est difficile, plus on apprend, Annie ! Très instructives, tes définitions, donc on en profite... MERCI !
Merci, Helga ! Il ne faudrait pas vous décourager !
Une petite dernière avant le grand déballage de demain : En 1909, il a écrit une célèbre poésie en l'honneur de son fils.
Bonjour Mimima ! Ce n'est pas Guillaume Apollinaire, né à Rome en 1880. 
Difficile, mais tu as loupé une info importante : X était né en Inde.
Azadi, Krin, Jas, Denise88 et Helga ont trouvé Rudyard Kipling (1865-1936).
Rudyard Kipling est un écrivain britannique parmi les plus populaires en langue anglaise, le premier et le plus jeune auteur de cette langue à avoir reçu le prix Nobel de littérature.
Son père était un artiste qui deviendra conservateur du musée de Lahore. Sa mère était liée à des célébrités littéraires et artistiques.
Né à Bombay, il fut arraché à une existence agréable, à l'âge de six ans, pour recevoir son éducation en Angleterre. Cet usage des Anglo-Indiens se justifiait par le climat et l'insuffisance des établissements d'enseignement en Inde.
Ses études seront brèves, il n'ira ni dans une université, ni dans un collège réputé.
A 17 ans, il reviendra en Inde, pour devenir journaliste à Lahore.
Rédacteur en chef adjoint, durant six ans, il accumulera des connaissances et des impressions sur l'Inde, qui seront sources d'inspiration.
Son père l'initiera au folklore, à la vie des animaux, à la nature.
A 22 ans, il écrira ses premiers récits, les "Simples Contes des collines", et des poèmes.
En 1892, il épousera Caroline Balestier à Londres. Leur voyage de noces les mènera aux États-Unis, où se fixeront pendant plusieurs années.
Alors qu'il produira plusieurs livres, dont "Le livre de la jungle", et des poèmes.
Il était considéré comme un innovateur dans l’art de la nouvelle, un précurseur de la science-fiction et l’un des plus grands auteurs de la littérature de jeunesse.
Son œuvre manifeste un talent pour la narration qui s’est exprimé dans des formes variées.
En 1896, les Kipling s'installeront en Angleterre, qu'il ne quittera plus que pour des voyages en Amérique ou des séjours en Afrique du Sud, où l'épopée des Boers le fascine.
Sa maison :
En 1892, naîtra sa 1ère fille, en 1896, la 2ème, et un fils, en 1897.
Il écrira : "Tu seras un homme, mon fils".
Admirable témoin, curieux et sensible, il faisait cependant preuve de rigidité morale.
Fidèle aux siens, il fermera les yeux, ce qui ne l'empêchera pas de se désolidariser du nationalisme. Ses inquiétudes s'exprimeront dans un poème, "Recessional", mais il ne sera pas compris.
Sa famille :
En 1907, il sera le premier auteur de langue anglaise, et le plus jeune, à recevoir le prix Nobel de littérature. Par la suite, refusera d’être anobli.
Avant la 1ère guerre mondiale, il écrira encore des nouvelles et des romans.
En 1914, son fils, John, qui souhaitait rejoindre l'effort de guerre britannique, sera interdit à la marine en raison de sa myopie. Utilisant les relations de son père, il obtiendra une commission dans l'infanterie.
Il mourra à la bataille de Loos, en 1915, à 18 ans.
C'est une période tragique, avec la mort de sa fille aînée, en 1899, et celle de son fils, en 1915.
Kipling restera marqué moralement, affectivement et physiquement.
Il continuera à écrire pour les jeunes, "Kim", "Histoires comme ça", et une série d'œuvres moins connues, jusqu'à sa mort.
Il mourra à Londres, en 1936, en personnage de légende.
L’écrivain Henry James écrira à son sujet : "Kipling me touche personnellement, comme l’homme de génie le plus complet que j’aie jamais connu".
En 1937, paraîtra une autobiographie postume, "Quelque chose de moi-même", où il fera le bilan courageux d'une existence marquée par des tragédies familiales.
Selon George Orwell, il a été souvent considéré, comme un "prophète de l’impérialisme britannique". La controverse au sujet des préjugés et du militarisme présents dans son œuvre a traversé tout le 20e siècle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rudyard_Kipling
"La vie est une guerre où il n'y a pas de remplaçants."
"Quand les hommes ont vécu en esclavage par-delà toute trace de civilisation, ils savent ce que c'est que la vraie indépendance, car ils sont redevenus cet être entre tous les êtres : l'homme de la nature."
"Si la chose est en votre pouvoir, supportez sereinement les imitateurs."
"Dès que tu vois que tu sais faire une chose, mets-toi à quelque chose que tu ne saches pas encore faire."
"On apprend plus par ce que les gens disent entre eux, ou par ce qu'ils sous-entendent, qu'on pourrait le faire en posant bien des questions."
"La femme la plus sotte peut mener un homme intelligent ; mais il faut qu'une femme soit bien adroite pour mener un imbécile."
"Il n'y a pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui d'en faire un nouveau."
Ses dessins :
Il sera représenté :
Livres :
Mady : Si... Là, on peut dire qu'avec des "si" on va loin !
Ses aventures restent dans toutes les mémoires ! "Le livre de la jungle", bien sûr, repris en dessins animés et en chansons.
https://www.youtube.com/watch?v=teKygneXkX8
J'ai aussi de bons souvenirs de "Histoires comme ça".
Sandman : Pour le poème de Kipling, la version "personne de petite taille" se termine par "tu seras un gnome mon fils"....
Un lecteur de BD ! 
- L'écrivain suivant :
Azadi brûle, mais ce n'est pas George Wells !
Sera-t-elle la 1ère aujourd'hui ?
Il rencontrera de grands hommes.
Super, bravo Jas !
Il était passionné de musique.
Azadi est la 1ère dauphine de Jas !
Jas : "Jas 1er" Amusant !
Une amie avait posté ce montage à partir de ma tête (de bébé) en bronze et d'un buste de Louis XIV, suite à une fronde sur mon forum ou des contestataires me traitaient de "monarque entouré de mes courtisans".
Depuis, à chaque rappel à l'ordre, je signe avec cette image :
Je me souviens d'un buste de toi, sculpté par ton père, mais pas qu'il était en bronze.
Tu as ta cour sur ce forum aussi, beaucoup d'anciens se souviennent de tes aquarelles et croquis de Venise ! 
Une aide : c'était un écrivain français.
Mirhenn l'a reconnu !
Il a reçu le Prix Nobel de littérature.
En résumé : Ecrivain français, passionné de musique, il a reçu le Prix Nobel de littérature. Il a rencontré de grands hommes...
J'ajoute : tel que Tagore, Tchekov, Gandhi...
Denise88 : J'arrive !
Bravo, Denise, c'est tout bon !
Il sera attiré par le socialisme et le communisme.
Dernier indice : Il écrira une biographie sur Péguy, son ami, disparu en 1914. Réponse demain.
Helga vient de rejoindre Jas, Azadi, Mirhenn, Krin et Denise88 !
Azadi : Merci, bonne nuit à vous !
Romain Rolland (1866-1944) :
Romain Rolland, un écrivain français, passionné de philosophie et de musique, recevra le Prix Nobel de littérature. Il aura de multiples correspondants et tiendra un journal.
Ces documents permettront de découvrir sa richesse, entre rêve et action, entre idéalisme et rationalisme.
Né dans une famille bourgeoise protestante et républicaine, il passera son enfance dans la douceur provinciale.
Il poursuivra ses études à Paris, où sa famille s'installera en 1880.
Sa mère l'initiera très tôt à la musique et il sera un excellent pianiste.
Enfant rêveur, aimant la solitude, il avait, très jeune, écrit des romans inspirés de Jules Verne.
A 13 ans, il composera une tragédie d’inspiration cornélienne et découvrira, avec enthousiasme, les oeuvres de Shakespeare et d'Hugo.
Bien que destiné à l’enseignement, il voulait être artiste ou musicien, il se fit écrivain.
A 20 ans, il sera reçu à l'École normale supérieure de la Rue d'Ulm.
Trois ans plus tard, pensionnaire à l'École française de Rome, il travaillera aux archives sur l'histoire de la musique.
Il découvrira Raphaël, Michel-Ange et s'enivrera de la lumière romaine.
Il s'essaiera au théâtre, avec "Empédocle", "Orsino", "Les Baglioni".
En 1892, rentré en France, il épousera Clotilde Bréal. Mais, dans la grande bourgeoisie juive, il se sentait mal à l’aise. Ils divorceront en 1901.
Il repartira en Italie réunir la documentation pour ses thèses de doctorat.
De retour à Paris, il assurera un service restreint d'enseignement d'histoire de l'art, tout en poursuivant ses travaux de musicologie, il continuera d'écrire des drames.
Il notera : "S’il y a quelque moyen d’échapper à la mort qui menace l’Europe actuelle, sa société et son art, il est dans le socialisme. Là, seulement, j’aperçois un principe de vie nouvelle."
Mais il ne s’engagera pas, s’intéressant surtout aux individualités remarquables par leur indépendance d’esprit et leur foi.
Inspiré par l'affaire Dreyfus, il écrira "Les Loups".
Il s'intéressera à la Révolution française, épousant les passions de personnages, emportés dans les convulsions de l'Histoire.
Il voulait recréer un théâtre populaire, il exposera ses idées dans "Le Théâtre du peuple".
Il dénoncera l'impérialisme européen dans "Le Temps viendra".
Entré en relation avec Charles Péguy, il écrira la première de ses grandes biographies.
A 35 ans, découragé par son divorce, il écrira un vaste roman, "Jean-Christophe", miroir de la société européenne.
Effrayé par la guerre qui se prépare, il plaidera pour une réconciliation des nations.
Il quittera l'enseignement en 1912.
Durant la guerre, il tiendra un journal, qui paraîtra à titre postume, en 1952.
Son ami, Charles Péguy, sera tué lors la bataille de la Marne.
Il restera en Suisse, au service de l'Agence des prisonniers de guerre, jusqu'en 1915.
Il écrira des articles pacifiste, mal reçus en France et en Allemagne.
Le Prix Nobel de littérature qui lui sera remis la même année.
En 1917, il mettra la Russie en garde contre ses excès.
Rentré à Paris, déçu par les violences de la révolution russe, il refusera la dictature communiste.
Son idéal pacifiste l'amènera à fonder la revue "Europe".
Il repartira en Suisse et commencera un deuxième grand roman, "L'Ame enchantée".
Il s'intéressera à l'hindouisme et aux théories de non-violence, avec "Mahatma Gandhi", "La Vie de Ramakrishna", "La Vie de Vivekananda" et "L'évangile universel".
Entré en relation avec Sigmund Freud, il rédigera "Le Voyage intérieur", une auto-analyse, où il exprimera sa conception de la vie.
La montée du fascisme en Italie, les politiques européennes, les changements en URSS, le conduiront à tenter de "concilier la pensée de l'Inde et celle de Moscou".
Il s'engagera aux côtés des communistes, encouragé par Maria Koudacheva, bolcheviste passionnée, qu'il l'épousera en 1934.
En voyage à Moscou, il publiera des articles sociaux et politiques. Mais malgré les procès de Moscou, il restera un fervent défenseur de l'URSS.
En 1938, il quittera Villeneuve pour Vézelay.
Sa dernière pièce, "Robespierre", emplie d'interrogations sur le devenir des révolutions, pourrait être vue comme une critique de Staline, mais il faudra attendre le pacte germano-soviétique de 1939, pour qu'il flétrisse le régime qu'il avait soutenu.
Agé, il se retirera de l'action et rédigera ses "Mémoires", s'interrompant pour écrire une biographie passionnée, "Péguy", dialogue émouvant et véritable confession spirituelle.
Quand il mourra, en 1944 à Vézelay, il laissera inachevés des "Entretiens sur les Evangiles".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Romain_Rolland
"Si la musique nous est si chère, c'est qu'elle est la parole la plus profonde de l'âme, le cri harmonieux de sa joie et de sa douleur."
"Le plus grand livre n'est pas celui dont le communiqué s'imprimerait dans le cerveau ainsi que sur le rouleau de papier un message télégraphique, mais celui dont le choc vital éveille d'autre vies, et de l'une à l'autre propage son feu et, devenu incendie, de forêt en forêt bondit."
"Quand le corps est usé et qu’il n’y a plus rien à attendre de la vie, les émotions désintéressées retrouvent leur place ; et se rouvre la source des larmes enfantines."
"Soyez tout ce que vous voudrez ; mais par tous les diables ! soyez vrais ! Soyez vrais, dussent en souffrir les artistes et l'art! Si l'art et la vérité ne peuvent vivre ensemble, que l'art crève ! La vérité, c'est la vie. La mort, c'est le mensonge."
"L'artiste d'expérience sait bien que l'inspiration est rare, et que c'est à l'intelligence d'achever l'oeuvre de l'intuition."
"Tout homme qui est un vrai homme doit apprendre à rester seul au milieu de tous, à penser seul pour tous - et au besoin contre tous."
"Toutes les déceptions de pensée et d'espérance, tout cela est secondaire. Le seul malheur irréparable, c'est la mort de ceux qu'on aime."
"Le bonheur est le parfum de l'âme, l'harmonie du coeur qui chante. Et la plus belle des musiques de l'âme c'est la bonté."
"L'art doit supprimer la violence, et seul il peut le faire. Sa mission est de faire régner le royaume de Dieu, c'est-à-dire de l'Amour."
Il rencontrera de grands hommes :
Il sera représenté :
Livres :
MiniK : Pour Romain Rolland, c'est vrai qu'une fois que l'on a la réponse, on se dit, ben, assez connu, j'aurai pu trouver, mais... Merci, Annie, pour toutes ces infos bien détaillées, timbres sympas !
Jas : Je dois dire que j'ai percuté tout de suite, "Jean Christophe" est parmi les livres qui ont le plus marqué mon adolescence. J'ai eu la chance que ma mère achète cette série chez un antiquaire, je l'ai lu et relu plusieurs fois depuis. Merci Annie !
Mady : Encore un grand homme !
J'ai honte 
, je n'ai jamais lu ses livres, mais il n'est pas trop tard pour que je m'y mette ! Merci les amis !
- Un écrivain :
Jas a proposé Vicente Blasco Ibáñez. Ce n'est pas lui , X a 1 an de plus.
Il est considéré comme un des créateurs de la science-fiction moderne.
Bravo Helga !
Helga : Quelques fois, il y a des hauts... pas toujours des bas ! Merci Annie pour toutes cette documentation....
C'est réconfortant, Helga, que ce ne soient pas toujours les mêmes qui gagnent... (rien, sauf la gloire) !
Mirhenn et Jas viennent d'arriver !
Ce soir, Azadi est là !
J'aurais pu vous indiquer ses nombreuses liaisons, mais ce n'est pas très original !
Il cherchera toute sa vie une meilleure manière d'organiser la société.
Mimima : Très belle maxime, à méditer. Merci Annie.
Mamanlotus : J'aime aussi beaucoup cette maxime, merci.
Mimima, Mamanlotus, cette ancienne maxime, toujours vraie, m'a semblée bien adaptée à la situation.
Krin nous a rejoint !
X publiera des essais sur une future organisation de la connaissance et de l'éducation. Une idée à rapprocher de Wikipédia.
Après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés découvriront que X était sur la liste de ceux que les SS voulaient assassiner, après l'invasion de la Grande-Bretagne.
Ce soir, Roland Az et Mimima viennent de rejoindre Helga, Mirhenn, Jas, Azadi et Krin.
Herbert George Wells (1866-1946) :
Herbert Georges Wells, un écrivain britannique, journaliste et auteur d'ouvrages d'imagination, de vulgarisation scientifique et de propagande politique, est une figure représentative de l'Angleterre de son époque.
Son œuvre, populaire de son vivant, resta longtemps négligée après sa mort, mais des travaux récents contribueront à remettre en lumière ce créateur de la science-fiction moderne.
Il naîtra dans une famille peu argentée, 5ème enfant d'un jardinier et d'une domestique.
Un héritage leur permettra l'achat d'un magasin de porcelaines peu rentable.
A 7 ans, avec une jambe cassé, il devra rester alité, lira des romans et se passionnera pour la lecture et l'écriture.
Jusqu'à 14 ans, il fréquentera une école privée, à l'enseignement était axé sur l'écriture calligraphiée et les calculs utiles aux hommes d'affaires.
Son père, joueur de cricket, recevait de faibles rémunérations lors des matchs. Mais en 1877, il se fracturera une jambe et devra abandonner sa carrière sportive et une part de ses revenus.
Alors, les parents devront placer leurs garçonscomme apprentis, dans différents corps de métier.
De 16 à 18 ans, Herbert fera un apprentissage de marchand de tissus. Cette expérience lui inspirera plus tard des romans.
Ses parents, qui ne s'entendaient pas bien, se sépareront. Sa mère ira travailler comme femme de chambre dans le Sussex, sans pouvoir emmener ses enfants.
En visite chez sa mère, Herbert se plongera dans les livres de la superbe bibliothèque du lieu.
Sa dernière année de cours sera bénéfique et marquera son écriture. Il puisait, en cours de biologie, nombre de créations littéraires.
En 1909, il créera et sera président de la Royal College of Science Association. Il obtiendra une bourse d'études pour y étudier.
Ces années marqueront le début de son intérêt pour une réforme de la société. Il étudiera la République de Platon, puis se tournera vers les idées plus contemporaines du socialisme.
Malgré ses réussites en biologie et en physique, son échec en géologie lui coûtera son passage en année supérieure et sa bourse d'études. Il se retrouvera sans revenus.
Une cousine de son père l'invitera, il y fera connaissance de sa cousine Isabel et l'épousera, en 1891.
Mais, il la quittera trois ans plus tard, pour épouser Amy Catherine Robbins, qui lui donnera deux fils.
Pendant ces années de mariage, il aura de nombreuses liaisons.
Vers 1900, il renoncera à la science-fiction pour deux genres différents et complémentaires.
"Anticipations" sera le premier d'une longue série de livres dans lesquels il essayera de prévoir, avec une fortune diverse, les formes de l'avenir. Ce livre est intéressant à la fois pour ses bonnes intuitions et pour ses erreurs.
A ce rétrécissement du champ de vision correspondront des tentatives d'action politique en faveur du socialisme.
En 1909, il aura une fille avec l'écrivain Amber Reeves. En 1914, un fils avec la romancière féministe Rebecca Weste.
Bien que sa femme ait eu connaissance de certaines de ses liaisons, elle restera avec lui jusqu'à sa propre mort, en 1927.
Il écrira : "Je n'ai jamais été un grand romantique, bien que j'aie aimé très profondément beaucoup de gens."
Il s'exprimait aussi par le dessin. Ses croquis orneront fréquemment les couvertures de ses livres.
Ses dessins allaient du commentaire politique, aux critiques littéraires, en passant par des sujets plus romantiques.
Ses premiers romans inaugureront des thèmes devenus de grands classiques en science-fiction, comme "La Machine à explorer le temps", "L'Île du docteur Moreau", "L'Homme invisible" et "La Guerre des mondes."
Tous seront portés à l'écran.
Dans "L'Île du docteur Moreau", le narrateur, prisonnier sur une île où les animaux sont changés en êtres humains par vivisection, mais sans succès, rentre en Grande-Bretagne. A l'instar de Gulliver, il se retrouve incapable de voir ses concitoyens autrement que comme des bêtes civilisées régressant lentement pour retrouver leur nature animale.
Wells écrivit aussi des ouvrages spécialisés, dont la célèbre "The Outline of History", qui inaugurait une nouvelle ère de vulgarisation historique à destination du grand public.
Dès les débuts de sa carrière, il cherchera une meilleure manière d'organiser la société. Il questionnera l'essence même de l'humanité en opposant les idées de nature et de culture.
En 1927, Florence Deeks poursuivra Wells pour plagiat, arguant qu'il avait copié la plus grande partie de "The Outline of History" à partir de son manuscrit, intitulé "The Web". Malgré de nombreuses similitudes, la justice disculpera Wells.
En 1938, il publiera une série d'essais sur l'organisation future de la connaissance et de l'éducation.
Une idée d'encyclopédie mondiale permanente à rapprocher de Wikipédia.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés découvriront que les SS avaient établi une liste des intellectuels et des politiciens à assassiner après l'invasion de la Grande-Bretagne.
Le nom d'Herbert George Wells était en tête de liste, en cause de ses convictions socialistes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/H._G._Wells
"Notre vraie nationalité est l'humanité."
"L'histoire de l'humanité devient de plus en plus une course entre l'éducation et la catastrophe."
"Nous entrons dans une ère de progrès qui se poursuivra, sans cesse plus vaste, sans cesse plus confiante, à tout jamais."
"Il n'est pas bon, pour un médecin, d'admettre qu'il ne se sent pas bien."
"Il n'y a qu'une espèce d'hommes qui soit totalement responsable de son propre malheur, celle des hommes qui trouvent la vie morne et ennuyeuse."
Il sera représenté :
Livres :
Les écrivains suivants attendent derrière la porte de la surprise de septembre.
Une petite pause s'impose !
Denise88 : Déjà ! Pas vu le temps passer !!!
Deux jours pour chercher, un bon rythme, je crois. Tu devais être occupée !
Mady : Je ne le connaissais pas ! Voilà c'est fait !
Mais tu connaissais sûrement les films tirés de ses livres, comme "L'Homme invisible" ou "La machine à explorer le temps" ! 
Mady : Ah ! Oui, en effet !
Sasha : C'est peut-être juste une impression mais je les trouve de plus en plus souriants ! 
Merci Sasha ! Quand je trouve une photo souriante, en bon état, je la choisis, mais ce n'est pas toujours le cas.
Depuis quelques temps, je souligne aussi les yeux avec un stylo Pitt sépia, ce qui accentue leurs regards. Mais parmi les suivants, ce stylo étant épuisé, j'ai pris le noir... trop fort ! 
Aquarella : J'aime bien le regard clair de Wells.
Wells était un grand séducteur, il vient de faire les yeux doux à Aquarella ! 
Les yeux sont important dans ses livres : L'homme invisible, Le pays des aveugles.
Aquarella : Il est vrai que son regard limpide est très séduisant.
