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Les plaisirs de l'aquarelle

Mes peintures avec les échanges entre membre d'un forum d'aquarelle.

Devinettes : 3 écrivains (16)

Trois écrivains, nés après 1853, croquis de 9 cm de haut, sur papier Canson, grain fin, 24 x 32 cm, 300 g/m², crayon HB, aquarelle et brou de noix. 

- Un écrivain :

Un grand bravo ! yes

Mirhenn, Alain était plus jeune. no

Mais c'est vrai, ils étaient tous deux français.

Azadi l'a reconnu yes, après son occupation du jour : la cueillette des mûres !

Il était ami avec Charles Cros.

Cette fois, Mirhenn a trouvé le bon ! yes D'ailleurs, ils se ressemblaient un peu, pas étonnant qu'elle les ait confondus !

Ce soir, un autre indice : Il avait le sens de l'humour.

Denise88 : Ne trouve pas !!!

Son père était pharmacien.

Denise vient de découvrir... yes celui qui abandonnera les bocaux pharmaceutiques pour la mise en boîte.

Helga : Je ne trouve toujours pas... Est-ce bien cela, Annie : Un scientifique écrivain ?

Krin : Oublies le coté scientifique, Helga, il a raté ses études !

Il a quand même été reçu bachelier es sciences, à 17 ans, ce qui n'était pas mal pour l'époque.

Il aura ce trait d'humour : "J'ai poursuivi mes études sans jamais les rattraper...wink

Krin : Je n'ai pas voulu dire qu'il était mauvais, c'était surtout pour que Helga ne focalise pas pour un écrivain dans le domaine scientifique.

Bien sûr, Krin, et j'ai pratiquement donné la réponse avec la citation, mais Helga n'est pas revenue.

Demain, vous saurez tout ! smiley

Krin et zeldaquatic, Azadi, Mirhenn, Denise88 ont reconnu Alphonse Allais (1854-1905) :

Alphonse Allais, un écrivain, journaliste, et humoriste français, fut célèbre à la Belle Époque.

Il est considéré aujourd’hui comme le spécialiste de la théorie de l’absurde, avec sa plume acerbe, son humour absurde, ses calembours, ses vers holorimes et ses historiettes loufoques.

A 17 ans, reçu bachelier es sciences, il sera stagiaire à la pharmacie paternelle. Ses expériences, faux médicaments et conseils farfelus se révéleront peu du goût de son père. 

Un exemple de ses conseils, à une dame souffrant de l'estomac : 
La dame : - Je ne sais pas ce que j'ai, ça me monte, puis ça me descend puis ça me remonte... 
A.A. : - Je vous demande pardon, madame, vous n'auriez pas avalé un ascenseur ?

Son père l'enverra travailler dans une pharmacie à Paris, où ses fréquentations auront raison des projets paternels.

A 24 ans, il abandonnera les bocaux pour se spécialiser dans la mise en boîte. Il participera à toutes les initiatives drôles, à tous les groupes fantaisistes.

Il débutera comme collaborateur au journal "Le Chat noir" et en deviendra rédacteur en chef. Ses oeuvres courtes, écrites au rythme d'une par jour, seront reprises dans différents recueils, dont "Le Captain Cap" deviendra son personnage le plus célèbre.

Celui qui attendait le dernier moment pour rédiger sa chronique, dans le fond d'un café, pour la confier à l'ultime seconde aux soins de la poste, fut l'auteur de nombreux contes, vers, maximes, fables et inventions.

Son amitié avec Charles Cros lui vaudra une réputation fausse de chercheur, réputation qu'il entretiendra par des exposés cavalièrement scientifiques et une logique poussée à l'absurde.

Il maniera l’humour noir jusqu’au bout, allant jusqu’à annoncer sa mort à son meilleur ami :

"Demain je serai mort ! Vous trouvez ça drôle, mais moi, je ne ris pas !"

Et il mourut le lendemain d'une embolie, à 51 ans.

Oublié pendant quarante ans, il fallut attendre les surréalistes et de grands noms, tels Sacha Guitry et Jacques Prévert, pour que le grand public redécouvre ses recettes de bonne humeur et d'humour.

En avril 1944, une bombe anglaise égarée fit s'envoler sa sépulture. Il aurait aimé cette fin, lui qui préconisait dans un conte de transformer les dépouilles en feux d'artifice du plus bel effet !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Allais

Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain.”

L'avantage des médecins, c'est que lorsqu'ils commettent une erreur, ils l'enterrent tout de suite...”

On a dit que le génie était une longue patience. Et le mariage donc !”

Comment, recevant l’eau d’une quantité énorme de fleuves, la Méditerranée ne déborde pas ? La providence a prévu cette catastrophe et a mis des éponges dans la mer.”

Le comble de l’économie : Coucher sur la paille qu’on voit dans l’oeil de son voisin et se chauffer avec la poutre qu’on a dans le sien.”

Soyez vilain ou soyez beau, Pour la santé, c’est kif-kif bourricot.”

Les émaux auxquels personne ne tient, ce sont les émaux... rhoïdes.”

Quand on ne travaillera plus les lendemains des jours de repos, la fatigue sera vaincue.”

Humour :

Il est représenté :

Livres : 

Mady : Bel doc. sur ce personnage bien connu !

- Un écrivain moustachu :

Denise88 : Trop de moustachus, pas encore trouvé ! sad

Bravo ! yes

Zelda, ce n'est pas Jean Moréas no, X est né l'année d'avant.

Il a épousé une aquarelliste !

Bravo, Mirhenn, c'est lui !!! yes

En France, il est surtout connu comme poète.

Denise88 : Je ne vois toujours pas !!!

Helga, tu brûles ! Ce n'est pas Georges Rodenbach no, mais ils se sont bien connus. Ils étaient tous deux poètes, belges, flamands, d’expression française, nés en 1855 !!!

Denise, j'espère que ces nouvelles infos vont t'aider, comme toutes celles qui cherchent encore ! Bonne soirée !

Helga : Moi, chu toute mêlée ! crying

Zeldaquatic nous a rejoint ! yes

Je récapitule : Un écrivain, poète, belge flamand, né en 1855, qui avait épousé d'une aquarelliste.

Denise88 : Je l'ai ! Yes !

Azadi et Denise sont arrivées à bon port ! yes

Helga : Je regardais encore l'avant dernier croquis... je pouvais bien ne rien trouver... Je crois que j'ai le bon ????

Bravo, Helga, c'est lui ! yes

Mimima : Chuis perdue...

Mimima, c'est simple, tu tapes dans Google la récapitulation de ce matin... et son nom t'est livré en 1er ! 

A demain pour la solution ! 

Krin, Mirhenn, Zeldaquatic, Azadi, Denise88 et Helga ont découvert Émile Verhaeren (1855-1916) :

 

Émile Verhaeren, un poète belge flamand, d’expression française, a traduit dans son œuvre la beauté de l’effort humain. Dans ses poèmes, influencés par le symbolisme, il pratique le vers libre en évoquant les grandes villes, avec lyrisme.

Il naquit dans une famille aisée où on parlait le français, alors qu’au village et à l’école régnait le flamand. Il fréquenta d’abord un internat francophone, puis étudia à l'université de Louvain. 
Il y rencontrera un cercle des écrivains "La Jeune Belgique" et publiera ses premiers articles dans des revues d’étudiants.

Renonçant à une carrière juridique pour devenir écrivain, ses poèmes et articles critiques seront publiés dans des revues belges et étrangères.
A 28 ans, il écrira un premier recueil de poèmes réalistes-naturalistes, consacré à son pays. Mais l’ouvrage fera scandale au pays natal. Ses parents essayeront, avec l’aide du curé du village, d’acheter la totalité du tirage et de le détruire. 
Ce scandale était son but inavoué, afin d'être connu plus rapidement. 

En 1891, très amoureux, il épousera Marthe Massin, peintre aquarelliste, et ils s’installeront à Bruxelles. Son amour pour elle s’exprimera dans trois recueils de poèmes.

Sa femme le représentera : 

Il s’intéressait aux questions sociales et aux théories socialistes et anarchistes. Il s'efforcera de rendre, dans ses poèmes, l’atmosphère de la grande ville opposée à la vie à la campagne. 

Ses visions d’un temps nouveau, le rendront célèbre. Son œuvre sera traduite et commentée dans le monde entier. 
Il voyagera, faisant des lectures et des conférences dans une grande partie de l’Europe. 
Beaucoup d’artistes, de poètes et d’écrivains l’admiraient, cherchaient à le fréquenter et le traduisaient.  C'était aussi un ami personnel du roi et de la reine.

Quand la Première Guerre mondiale éclatera, malgré sa neutralité, la Belgique sera occupée par les troupes allemandes. Verhaeren se réfugiera en Angleterre, écrira des poèmes pacifistes et luttera contre la folie de la guerre. 

Sa foi en un avenir meilleur se teintera cependant d’une résignation croissante. 
Il publiera dans des revues de propagande anti-allemandes et tentera de renforcer l’amitié entre la France, la Belgique et le Royaume-Uni. 

En 1916, après l’une de ces conférences à Rouen, il mourra accidentellement, poussé par la foule, sous les roues d’un train. Il avait 51 ans.

Le gouvernement français aurait voulu l’honorer en l’ensevelissant au Panthéon. Mais, la famille refusera, préférant le cimetière militaire d’Adinkerke. 
En raison de l’avancée des troupes, ses restes seront transférés à Wulveringem, puis définitivement, dans son village natal de Saint-Amand où le musée provincial Émile Verhaeren, rappelle son souvenir.

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Verhaeren

"Je ne puis voir la mer sans rêver de voyages. - Le soir se fait, un soir ami du paysage, - Où les bateaux, sur le sable du port, - En attendant le flux prochain, dorment encor."

"O ce travail farouche, âpre, tenace, austère, - Sur les plaines, parmi les mers, au coeur des monts, - Serrant des noeuds partout et rivant ses chaînons - De l'un à l'autre bout de la terre !"

"Homme, tout affronter vaut mieux que tout comprendre. - La vie est à monter, et non pas à descendre."

"Vous avez dit, tel soir, des paroles si belles - Que sans doute les fleurs qui se penchaient vers vous, - Soudain nous ont aimés et que l'une d'entre elles, - Pour nous toucher tous deux, tomba sur nos genoux."

Il sera représenté :

 

Livres : 

Mady : Et oui que je le connais bien. J'ai même dû l'étudier, il y a de cela très, très longtemps !

Motick : "L’entendez-vous, l’entendez-vous / Le menu flot sur les cailloux ? / Il passe et court et glisse / Et doucement dédie aux branches, / Qui sur son cours se penchent ..." 
C'était dans mon "Cahier de récitations"

"Le chant de l’eau", je m'en souviens aussi heart, nous n'avons appris que le début. Il était à la mode, à l'époque.

Sab : AH OUI, j'ai du aussi l'étudier... Mais je ne sais plus quel(s) poème(s).

- Un écrivain :

Azadi : Compte tenu de son pedigree, de son nez, épi cheveux, ça pourrait être lui ?

Bravo, Azadi, bien vu ! yes

Mirhenn : Bonjour. Je cherche, je cherche, mais pour l'instant en vain. Je n'aurai plus le temps aujourd'hui. Mais peut-être que des indices me mettront sur la voie. Bon dimanche.

Zeldaquatic a trouvé ! yes

Si tu veux, Mirhenn, tu pourras chercher demain... Il obtiendra le Prix Nobel de littérature.

Krin l'a reconnu ! yes

Agé, sur la plupart des photos, il mourra à l’âge de 94 ans.

Helga, ce n'est pas Anatole France no, né 12 ans plus tôt et je l'ai déjà croqué.

X était irlandais.

Je récapitule : Ecrivain irlandais, né dans les années 1850, Prix Nobel de littérature... de plus, un critique musical.

Helga l'a trouvé plus beau sur le croquis ! yes

Facétieux et souvent souriant sur les photos, je lui ai ôté quelques rides.

Denise88 nous a rejoint ! yes

Azadi, Zeldaquatic, Krin, Helga et Denise88 ont découvert George Bernard Shaw (1856-1950) :

George Bernard Shaw, un dramaturge et critique irlandais, est l’un des écrivains majeurs de la littérature irlandaise, avec de nombreuses pièces et critiques théâtrales et musicales.

Né à Dublin, dans une famille de noblesse protestante, son enfance se déroulera dans un climat difficile, avec un père, malade et alcoolique, qui abandonnera le foyer familial à son adolescence. Sa mère, professeur de chant et musicienne peinera à assurer les besoins de la famille.

Sa scolarité s’en ressentira. A 16 ans, il devra gagner sa vie, comme employé administratif. A 20 ans, il partira pour Londres avec sa mère et ses sœurs.

Il découvrira le socialisme et deviendra critique d’art, de musique et de dramaturgie. Il s’essayera également à l’écriture et abordera des thèmes variés comme l’art, le socialisme, la philosophie et la religion.

Auteur de nombreux ouvrages politiques, il aimait la satyre, refusait le conformisme, et dénonçait toutes les "tares" de la société et de ses institutions.

Provocateur, il le restera toute sa vie, manifestant inlassablement pour la paix.

Ses œuvres seront très vite remarquées, son style étonnera, substituant les conflits passionnels aux conflits d’idées, toujours sur un air sarcastique et plein d’humour.

Une des rares photos de jeunesse :

Malgré le succès de ses premières oeuvres, il écrira cinq romans, mais aucun ne trouvera d'éditeur.

Au théatre, publiera des pièces engagées, ciblant les abus sociaux. Ses pièces suivantes seront moins marquées politiquement, plutôt satiriques et burlesques.

En 1912, il publiera “Androcles” et “Pygmalion”, mettant en évidence le rôle de la culture dans la discrimination sociale. Plusieurs films ont été tournés à partir de Pygmalion, dont Shaw, remaniera le texte en 1941.

La première guerre mondiale le plongera dans des prises de positions que ses contemporains auront du mal à saisir. Il mettra à mal les orientations politiques de la Grande Bretagne.

En 1925, il obtiendra le Prix Nobel de littérature.

1950, il se cassera une jambe dans son jardin et mourra à l’âge de 94 ans.

https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Bernard_Shaw

"On peut beaucoup plus largement se passer des hommes que des femmes, c'est pourquoi c'est eux qu'on sacrifie dans la guerre."

"Faites en sorte d'obtenir ce que vous aimez, sinon vous serez forcé d'aimer ce que vous obtenez."

"L'homme qui est raisonnable s'adapte au monde ; celui qui ne l'est pas essaie d'adapter le monde à lui-même ; c'est pourquoi tout progrès dépend de ce dernier."

"Ne fais pas aux autres ce que tu voudrais qu'ils te fassent. Leurs goûts peuvent être différents."

"La jeunesse à laquelle tout est pardonné, ne se pardonne rien ; au grand âge qui se pardonne tout, rien n'est pardonné."

"Patriotisme, opinion publique, devoir parental, discipline, religion, morale, ne sont que de jolis noms pour le mot intimidation."

"On voit des choses et on se demande pourquoi elles existent. Moi je rêve de choses qui n'ont jamais existé et je me demande pourquoi pas ?"

"Les critiques ne sont pas différents des autres hommes : ils voient ce qu'ils cherchent et non ce qui est sous leurs yeux."

"Les hommes politiques et les couches doivent être changés souvent... et pour les mêmes raisons."

"L'humanité serait depuis longtemps heureuse, si les hommes mettaient tout leur génie non à réparer leurs bêtises, mais à ne pas les commettre."

Il sera représenté :

Livres :

Mady : Il est souriant ! smiley

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